La Plante du mois : Le Chardon Marie
Parties utilisées :
Le fruit dépourvu de ses aigrettes
Propriétés :
Détoxification +++
Action hépatique +++
Cholagogue +
Anti- diabétique +
Anti- inflammatoire +
Indications :
Stéatose hépatique
Hépatite virale ou toxique
Intoxications
Allergies cutanées ou respiratoire
Syndromes métaboliques (diabète, obésité, hypertension, anorexie…)
Le Chardon Marie est la plante de la fonction hépatique : hépato-protectrice, cholérétique et cholagogue. Elle est utilisée régulièrement pour accompagner les traitements de la maladie cancéreuse, de par sa fonction première de détoxification. C’est une plante extrêmement fiable et sans contre- indication, à utiliser dans toutes les intoxications médicamenteuses ou non.
Dans la médecine chinoise, le printemps est la saison du foie : c'est le moment de l'année où son énergie est la plus haute, l'époque idéale pour lui donner un coup de pouce en le drainant.
Pour en savoir plus :
Les Grecs de l'Antiquité utilisaient déjà le Chardon-Marie pour traiter les troubles hépatiques (du foie) et biliaires. Pline l'Ancien recommandait de prendre le jus de la plante mélangé à du miel pour « éliminer les excès de bile ». Au Moyen Âge, on disait que la plante pouvait chasser la « mélancolie » ou « bile noire », un état associé à diverses maladies reliées au foie. Au XIXe siècle, les médecins de l'école éclectique américaine l'ont employé pour traiter les varices, les troubles menstruels et les congestions du foie, de la vésicule biliaire et des reins. En Europe, on trouve de nos jours le Chardon-Marie dans plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement de divers troubles hépatiques et biliaires.
Les Européens l'ont également cultivé à des fins culinaires. On apprêtait les feuilles à la manière des épinards (après en avoir retiré les épines !), les jeunes pousses à la manière des asperges, les boutons floraux à la manière des artichauts et les graines torréfiées à la manière du café.
Le Chardon-Marie doit son nom à une légende : la Vierge Marie, voyageant d'Égypte en Palestine, aurait donné le sein à l'enfant Jésus près d'un bosquet de chardons. Quelques gouttes de son lait tombèrent sur les feuilles, créant les nervures blanches caractéristiques à cette espèce. Cette légende est peut-être également à l'origine d'une indication traditionnelle, dont l'efficacité n'a jamais été démontrée scientifiquement, qui veut que le chardon-Marie favorise la lactation.