La plante du mois : La rhubarbe
Partie utilisée:
Tige
Propriétés:
Anti-inflammatoire
Anti-oxydant
Anti-Anémique
Vasodilatateur
Régulateur de la Fonction Intestinale
Grande source de vitamines et minéraux
Indications:
Cholestérol
Athérosclérose
Gingivite
Constipation ou Diarrhée
Brûlures (en frictionnant les feuilles sur la brûlure)
La petite histoire de la rhubarbe:
Le terme « rhubarbe » est une déformation du latin rheubarbarum, lui-même dérivé de rheum barbarum. Rheum est emprunté au grec Rha, qui désignait autrefois la Volga, sur les berges de laquelle poussait spontanément la plante. L’expression rheum barbarum signifiait donc « plante barbare de la Volga ». D’autres auteurs croient plutôt que le nom vient du grec rheon, signifiant « qui s’écoule », par allusion aux propriétés purgatives de la racine. « Rhubarbe » est apparu sous sa forme actuelle à la fin du XVIe siècle, mais dès le XIIIe siècle, le mot « reubarbe » était utilisé.
La majorité de la dizaine d’espèces de rhubarbe répertoriées, y compris celle que nous cultivons dans nos jardins, viennent de la Chine, la Sibérie, la Mongolie et la Russie. L’emploi de la rhubarbe daterait de 2 700 ans avant notre ère, en Chine, où l’on prisait les propriétés médicinales de sa racine. Au début de notre ère, la plante se serait répandue en Europe de l’Ouest, où l’on s’en servait également à des fins médicinales. Ses premiers usages alimentaires ne dateraient que du XVIIe siècle. Elle aurait été introduite en Amérique du Nord au début du XIXe siècle et servait essentiellement à la confection de tartes. Cette tradition culinaire provenait des Anglo-Saxons, qui donnaient familièrement à la rhubarbe le nom de pieplant (plante à tartes).
Les bienfaits de la rhubarbe :
Anti-cholestérol
Consommée quotidiennement, la rhubarbe contribuerait à diminuer le cholestérol total dans l’organisme. Sans nuire aux concentrations de bon cholestérol, la rhubarbe réduirait principalement le taux de mauvais cholestérol, grâce à sa teneur en fibres solubles.
Lutte contre les maladies cardiovasculaires
L’ensemble des composés antioxydants de la rhubarbe contribue à réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers.
Régule le transit intestinal
Sa haute teneur en fibres assure un meilleur transit intestinal, ainsi que des propriétés laxatives. Près de 75% de la tige de la rhubarbe est composée de fibres. Préparée en compote, elle constitue un laxatif efficace.
Source de vitamines
Source naturelle de vitamines, elle booste l’organisme. Sa teneur en vitamines B, C, E et en provitamine A permet notamment de consolider les gencives, les dents, les os et accélère même la cicatrisation. Enfin, son apport en vitamine K favorise une bonne coagulation du sang.
Anti-inflammatoire
Les substances antiseptiques contenues dans la rhubarbe ont des propriétés anti-inflammatoire. Consommée à faibles doses, elle soigne la diarrhée et calme les inflammations des muqueuses intestinales et buccales.
Peu calorique
Avec 15Kcal/100g, la rhubarbe est un aliment hypocalorique. Gorgée d’eau, elle contient également très peu de glucides et de lipides. Elle peut donc être consommée sans modération lors d’un régime.
Source de calcium et magnésium
Enfin, sans cuisson, la rhubarbe contient aussi du calcium et du manganèse qui sont excellents pour le bon fonctionnement de l’organisme. Elle est donc fortement recommandée aux sportifs et aux enfants en pleine croissance.